Elles ne sont pourtant pas moins nombreuses. Il y en a pourtant d’aussi talentueuses. Des personnages hauts en couleurs ou séduisants ne manquent pas parmi les avocates, vous pouvez me croire ! D’aucunes aspirent à cette notoriété et le mériteraient.Que faut-il donc faire pour entrer dans la conscience collective tel un Verges, Badinter, Klarsfeld ou Dupond-Moretti, pour ne citer que certains d’entre eux?
Je parle de femmes qui exercent leur métier d’avocat et qui sont reconnues pour leurs qualités professionnelles et leurs actions.
Dans mon souvenir, et je prie toutes celles que j’aurais oubliées de me pardonner, seule Gisèle Halimi a su se faire connaitre au-delà du cercle de la profession et du domaine dans lequel elle exerçait. Et encore, la jeune génération s’en souvient-elle? Depuis, personne n’avait renouvelé l’exploit, jusqu’à récemment…
Je viens enfin de comprendre la clé de la notoriété médiatique : il faut avoir le bon accessoire !
Eh oui, Amal Alamuddin, avocate « internationale» qui, chacun le sait aujourd’hui, a notamment pour clients Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks et l’ancienne Première ministre ukrainienne, Ioulia Tymochenko, a transformé l’essai d’Hillary Clinton, de Cherie Blair et Michelle Obama. Elle a choisi le bon mari, mais sans pour autant mettre de côté sa profession !
Bien sûr il n’y a pas de modèle idéal. Il faut savoir s’adapter et accepter les egos, les ambitions et les appétits dont ils sont assortis.
Son nouveau mari n’est pas la seule arme d’Amal. Dans sa panoplie elle a aussi une allure folle et un très bon coiffeur (Hillary a su nous démontrer à quel point cela était important).
Il va falloir que je vérifie si, en dehors de la robe d’avocat, d’autres pièces vestimentaires et la mise en beauté peuvent constituer des frais professionnels. J’ai justement repéré un petit tailleur blanc de grand couturier qui serait tout à fait adapté à ma prochaine réunion d’expertise. Après tout, les tout nouveaux droits de publicité et démarchage dont bénéficie notre profession vont nécessairement s’accompagner de certains frais d’un nouvel ordre.