Quelques hypothèses :
– Pôle Emploi compte mal et se prend les pieds dans le tapis des statistiques
– Les chômeurs senior sont trop vieux et les jeunes sans formation
– Le code du travail est inutilement compliqué, contraignant et illisible[1]
– Le tissu industriel français ne cesse de rétrécir et la production manufacturière est en baisse
– Les jeunes créateurs de start-up sont partis à Londres et dans la Silicon Valley
– Les demandeurs d’emploi ne parlent ni l’anglais, ni les langues régionales
– L’indemnisation du chômage est trop généreuse et incite le chômeur à aller au bout de ses droits
– L’Union européenne ne fait rien pour aider la France
– Les entreprises d’intérim sont nulles
– Les investisseurs étrangers évitent la France qui a mauvaise réputation
– Rebsamen, mauvais tacticien et cassandre non convaincu, n’était pas à la hauteur de la tâche
– Il n’y a pas de travail
– La nouvelle économie n’est pas créatrice d’emplois
– Les chômeurs ne souhaitent pas que François Hollande se représente en 2017, alors ils choisissent de rester au chaud à Pôle Emploi
– La rupture conventionnelle du contrat de travail vide les entreprises au profit de Pôle Emploi
– Travailler n’est pas valorisant
– Les parents couvent leurs enfants sans emploi
– Les énarques sont hostiles au plein emploi
– Les efforts de certains chômeurs à trouver un emploi ne sont pas valorisés
– Il y a trop de lourdeurs et blocages structurels : délocalisation, progrès technologiques, remplacement de certains postes par des machines et robots, manque de flexibilité du marché du travail, inadéquation des qualifications des travailleurs aux besoins des entreprises (380.000 postes n’auraient pas été pourvus en 2013), absence d’adéquation des migrants aux emplois non pourvus
– Les causes conjoncturelles ne sont pas traitées : faiblesse de la consommation des ménages, absence d’investissements des entreprises, niveau atone de la production, le made in France de Arnaud Montebourg ne séduit plus
– Alors quoi ? Que faire ? Nous attendons vos réponses.
[1] Depuis le 7 septembre (conférence de presse), nous avons appris que Monsieur Petites Blagues ne veut pas alléger le code du travail, mais « donner toute sa place à la négociation collective ». Les avocats et syndicats sont rassurés.