Portrait : Christian Hausmann Christian a passé sa jeunesse en Allemagne, fait ses études de droit en voisin à Strasbourg. Un premier stage lui donne l’occasion de connaître Cleary Gottlieb Steen & Hamilton à Bruxelles. Il poursuit son stage à Manhattan pendant ses études de maîtrise à NYU, avec une bourse Fulbright. Ce n’était pas son premier séjour américain puisque après sa licence il a étudié à Tulane (Nouvelle Orléans). En 1972 il rejoint le bureau de Paris de Cleary. En 1979 il intègre la banque Rothschild, puis en 1982 Michelin comme directeur juridique, responsable pour l’Amérique du Nord, ce qui lui donne l’occasion de retrouver Manhattan pour sa résidence pendant près de trois ans.

Admis au Barreau en 1987, Christian s’occupe de transmissions d’entreprises, de LBO et de restructurations industrielles. Progressivement, il se tourne vers l’arbitrage et autres modes alternatifs de résolution des litiges, avec une prédilection pour la médiation après avoir été formé comme médiateur. Il est fréquemment arbitre dans des procédures ICC, CMAP et autres centres d’arbitrage, mais également dans des arbitrages ad hoc sur désignation de l’une ou l’autre des parties ou du juge d’appui.

En 1995, il crée avec Colette Hausmann son épouse et Philippe Torre le cabinet éponyme qui compte aujourd’hui plus de trente avocats, dont quatre solicitors.

Christian est membre de la Commission internationale de l’A.C.E, de l’AFIC, auteur d’un certain nombre d’ouvrages et d’articles, dont « Les Garanties de passif » (EFE 1996, 2003 et une nouvelle édition à paraître au printemps 2007).

Christian enseigne la négociation et les ADR à l’Université de Cergy-Pontoise. Précédemment il avait été chargé d’enseignement en DJCE (Faculté de droit de Strasbourg 1986 à 1996). Au cours des vingt dernières années il a formé des bataillons de jeunes avocats et stagiaires, à qui il « tente d’inculquer malgré leur résistance, une méthode de travail et un peu de bon sens ».

Ayant vécu toute sa jeunesse en Allemagne (Palatinat), il a assimilé tant la culture des "francs" que celle des "allamands" ; il parle la langue de Goethe et aussi le dialecte rhénan. Il est également à l’aise dans la langue de Shakespeare, sans parler bien sûr de celle de Molière.

Adepte du vélo et de la marche à pied, il se déplace rarement en automobile. Lorsqu’il se met au vert, c’est dans le midi où il pratique la randonnée pédestre, y compris au cœur de l’été, au grand étonnement des autochtones qui cherchent un peu de fraîcheur sous les platanes.