La colombienne Paulina Wega, Miss Univers, a été conviée à participer aux négociations – nous supposons comme médiatrice – entre les FARC et le gouvernement colombien qui se déroulent actuellement à la Havane.
La Grèce réclame son dû. Syriza, Premier ministre fraichement élu, réclame à Angela le remboursement de 460 millions de reichsmarks que Hitler et sa bande avaient subtilisé à la Banque Nationale grecque en 1942 et jamais remboursée. Les reichsmarks convertis en euros représentent plusieurs milliards, ce qui pourrait constituer un carburant de bonne qualité et de première nécessité pour la Grèce en déliquescence devant le tombereau de sa dette astronomique qu’elle ne remboursera jamais, pas plus que la France et les États-Unis ne rembourseront la leur en perpétuelle augmentation. En présence de ce perpétuel besoin de refinancement de la dette, le cas de la Grèce est plus dramatique en raison du niveau insupportable de sa dette par rapport au PNB et les taux d’intérêt élevés. La revendication de Syriza donne des idées à Sapin et Macron qui viennent seulement d’apprendre que le IIIème Reich avait aussi dérobé des sommes colossales à la Banque de France, jamais restituées. Dans le cadre de l’accord de Londres de 1953, l’Allemagne a pu effacer plus de la moitié de sa dette si on peut qualifier de dette de l’argent dérobé. Heureusement que la Banque de France avait transporté ses lingots d’or (2700 tonnes) au Sénégal en 1940 où ils sont restés assoupis jusqu’à la fin de 1945, d’abord au fortin de Thiès à 70 km de Dakar, puis à Kayès au Soudan, avant d’être rapatriés en France. Dans ce tas d’or africanisé, il y avait des lingots que la banque de Belgique avait confiés à son collègue français pour être mis en lieu sûr, mais ceux-là ont été livrés aux nazis.
Les mots et expressions à la mode et ceux dont il est parfois fait un usage abusif
- « museal » comme dans exposition muséale, proche du muselet, armature de fils métalliques qui maintient le bouchon des bouteilles de champagne pour éviter des sauts intempestifs
- « vallsisme » à toutes les sauces, y compris à 49.3 degrés
- « sociétal », responsabilité sociétale qui fait défaut à nos politiciens de tout bord
- « convolvulacée », arbrisseau volubile, le convolvulus, aussi appelé liseron ou belle de jour, cache ses clochettes dans la végétation qu’il a privatisée
- « impatriés », les revenants choyés de Macron
- « quantitative easing », c’est trop pour la Grèce
- « Corréler » et « essentialiser », tout est corrélé dans l’essentiel
- « Swiss leaks »
Les chiffres
- 217 milliards d’euros : excédent commercial de l’Allemagne en 2014, chiffre qui donne le tournis au Président en exercice.
- 24 – 36 – 126 : nombre de rafales que Dassault entend livrer à l’Égypte, au Qatar et à l’Inde. Le seul marché conclu concerne l’Égypte, alors que ce pays n’a aucune intention de payer les rafales qui seront financés à 50% par la Coface. Cet investissement à fond perdu est apparemment nécessaire pour déclencher l’appétit du Qatar et de l’Inde, plus solvables.
Les images du mois
Actualité juridique
· La lutte contre les rentiers. Les socialistes aiment et craignent leur notaire, sinon comment expliquer qu’ils défendent la rente, s’élèvent contre son abolition, alors qu’ils en seraient les principaux bénéficiaires. Qu’est-ce qu’une rente : « Avantages dont on dispose, qui ne se justifient pas et qui lèsent le reste de la collectivité ». À ne pas confondre avec les rentes de situation, qui se portent bien et dont de plus en plus de nos compatriotes sont adeptes, les retraités chapeau, fonctionnaires, cheminots, aiguilleurs du ciel, planteurs de canne à sucre, débitants de tabac, académiciens, anciennes miss France, …
· La scène judiciaire a été en grande activité au mois de février, avec le procès « Bettencourt » à Bordeaux, le procès du Carlton à Lille et la révision de la sentence dite « Adidas ». Il est cocasse que ces trois affaires qui remontent à plusieurs années aient été programmées simultanément.
Contact : christian.hausmann@squirepb.com