Pour compléter votre liste de lecture pour la fin du printemps, nous vous livrons en vrac quelques titres.

« Truismes » de Marie Darrieussecq que vous trouvez chez Folio (3065).

Il y a aussi sans prendre parti, le « Mort aux cons » de Karl Aderhold que j’ai sur ma table de chevet, mais que je n’ai pas encore entrepris (le Livre de Poche N°31242). Il s’agit de son premier roman paru en 2007. L’auteur est né en 1963 et livre par le menu l’exécution d’une quarantaine de cons qui ont eu l’indécence de croiser son chemin avec leur connerie affichée. Je vous en dirai plus après lecture.

Parmi les découvertes, au moins pour moi, il y a tout au sommet de l’échelle le « Convoi de l’eau » de Akira Yoshimura, auteur japonais décédé qui fut particulièrement prolixe. Ce « Convoi de l’eau » est un récit étrange que je n’arrive pas à situer ou à comparer avec une autre œuvre. Vous ne résisterez pas à son charme humide une fois que vous aurez passé les dix premières pages.

Enfin pour les passionnés de la finance, des produits dérivés et curieux du système bancaire français, vous pourriez lire ou plutôt feuilleter « L’engrenage, mémoire d’un trader », de Jérôme Kerviel, paru chez Flamarion. Ce livre n’est pas encore en format de poche et ne le sera peut-être jamais. Je n’ose vous inciter à l’acheter au prix de €19,90, ce qui est tout de même une somme pour un récit passablement ennuyeux. Pour ma part, je l’ai acquis gratuitement à l’issu d’un voyage en avion, mon compagnon de vol après l’avoir lu pendant les sept heures du trajet l’a négligemment abandonné sur son siège, estimant probablement qu’il ne méritait pas de figurer dans sa bibliothèque. Je l’ai donc récupéré fort honnêtement et l’ai parcouru sans émotion, me demandant toutefois comment les juges du tribunal correctionnel de Paris qui seront prochainement amenés à s’intéresser au cas Kerviel apprécieront ses révélations. Il cite l’ensemble des salariés qu’il a côtoyés à la Société Générale et qui de près ou de loin sont concernés par le dossier. Les juges s’y retrouveront.

Ah j’oubliais, le dernier roman de Cécile David-Weill, fille du célèbre banquier et associé gérant de la Banque Lazare. Je ne vous surprendrai pas en disant que je n’ai pas lu « Les prétendants », mais que je suis tombé sur un article du Figaro Magazine (dont la lecture est particulièrement édifiante le samedi après-midi avec la grille de mots choisis de Laclos et s’apparente davantage à un roman-photo qu’à un hebdomadaire, qui se compare de plus en plus avec Point de Vue images du monde ou Paris-Match).