Le 8 avril s’est tenu à la Maison Blanche, avenue Montaigne, l’assemblée annuelle du Cercle Montesquieu, suivi d’une soirée au cours de laquelle a été remis le prix du Cercle décerné au meilleur ouvrage de droit des affaires de l’année 2007, par Laurence Parisot, Présidente du Medef. Christian Hausmann faisait partie des invités mais en raison d’autres engagements, a du s’éclipser à la fin du discours de Madame Parisot, avant la remise du prix.

« J’ai retenu du discours de Madame Parisot, remarquable en tous points, sa vision libérale et dynamique de l’entreprise, notamment à l’international.
Elle a expliqué les raisons de son hostilité aux class actions à la française, son soutien à la dépénalisation du droit des affaires (encore qu’elle n’aime pas le terme dépénalisation, qu’elle estime peu pertinent) et l’initiative du Medef en faveur d’une SAS européenne.
Elle a également traité des relations du travail en France, pays a-t-elle rappelé qui a l’âge de la retraite le plus bas de tous les pays de l’OCDE. S’adressant principalement à des directeurs juridiques, elle a montré sa connaissance du droit, notamment en rapport avec les grands sujets d’actualité du droit social (représentativité des syndicats, négociation collective…).
Elle a invité les juristes présents dans la salle à recourir au droit comparé pour permettre au droit hexagonal de progresser, qui en a bien besoin, selon elle. Elle reproche au droit gaulois d’aujourd’hui son peu de lisibilité et la multiplication des textes législatifs et réglementaires, parfois contradictoires.
Lisez l’article de Michel Rocard « Tous derrière Laurence Parisot », LeMonde.fr, 5 mars 2008. ».