Christian, pouvez-vous nous rappeler quand et comment a commencé l’histoire de La Revue ?

À l’automne 1995, Hausmann & Associés ayant été créé en juillet, les fondateurs ont décidé de la mise en place d’une revue juridique interne à des fins de partage des connaissances et de formation continue. Celle-ci a pris un rythme de croisière mensuel et à partir de mars 1996 elle a été diffusée à un certain nombre de nos clients, responsables juridiques. Son titre était alors « Revue de presse ». La numérotation a été adoptée rétroactivement à partir du n°97 en octobre 2004.

Les rubriques se sont étoffées au fil du temps. Comment cela s’est-il fait ?

À sa création et installation au 45 rue de Courcelles, l’appartement du Dr Proust, père de Marcel, Hausmann & Associés avait pour activité principale le corporate finance (fusions, acquisitions), le droit et les techniques contractuelles et l’arbitrage. Les rubriques de la Revue de presse étaient « Actualité juridique », « Jurisprudence » et « Législation ». Progressivement, les rubriques sont devenues thématiques : droit boursier, commercial, social, fiscal… et ce en fonction et au fur et à mesure de l’arrivée d’avocats avec des spécialités nouvelles.

Ensuite nous avons relaté l’évolution de la structure, l’arrivée de nouveaux avocats et l’ouverture internationale toujours plus grande.

Certains de nos lecteurs se souviendront qu’Hausmann & Associés avait été fondé par Colette Hausmann, Philippe Torre et moi-même, chacun ayant une solide expérience internationale ; Maxence Bloch constituait à lui tout seul le bataillon des collaborateurs.

C’est à partir de septembre 2002 qu’apparaît une rubrique plus ludique « Clin d’œil », à laquelle succèderons plus tard les « Marginalia » et autres « Miscellanées ». « Culture et papille » date de 2006 quand certains d’entre nous ont commencé à faire part de leurs expériences culturelles, littéraires ou gastronomiques et de leur analyse de l’actualité non juridique.

La maquette aussi a évolué…

Oui, profondément au gré des évolutions de la structure et ce en 2001, le rapprochement avec Hammonds, puis avec Squire Sanders en janvier 2011 et maintenant Patton Boggs. Des illustrations et de la couleur sont venus égayer le texte.

Où en est La Revue aujourd’hui ?

Les avocats et stagiaires du cabinet participent à La Revue que ce soit comme éditorialistes, chroniqueurs ou spécialistes d’un domaine d’activité. C’est ainsi que La Revue rend compte aujourd’hui de la protection des données personnelles en France et à l’étranger, de l’activité du droit de la concurrence, droit des jeux, au côté de droit fiscal, droit social, arbitrage et ADR…

Nous sommes fiers de ce 200ème numéro de La Revue qui à maints égards est originale, voire unique sur la place de Paris. Il s’agit non seulement de rendre compte des développements juridiques pouvant intéresser les entreprises dans leur quotidien tant en France qu’à l’étranger, mais également de leur apporter divertissement et ouverture sur le monde. Ainsi nous présentons régulièrement les bureaux étrangers de Squire Patton Boggs et les avocats francophones en leur sein.

Aujourd’hui, nous avons 750 destinataires qui reçoivent notre Revue par courriel, mais également des milliers d’internautes qui sont alertés de la parution des articles. La Revue est lue ou du moins consultée près de 20.000 fois par mois sur internet, ce qui est une très belle diffusion dont nous sommes fiers. Tous les articles de La Revue depuis juillet 2007 sont en ligne sur https://larevue.squirepattonboggs.com

Quelles sont les ambitions de La Revue à la veille du 20ème anniversaire du cabinet à Paris ?

  • Donner une plus grande place à nos lecteurs et les inciter à davantage nous faire part de leurs commentaires et contributions à l’instar d’Emdé qui propose tous les mois sa chronique littéraire, mais aussi de leurs observations, témoignages et critiques.
  • Faire participer davantage nos confrères et associés des bureaux étrangers, ce qui devrait être aisé dans des matières telles que l’arbitrage ou la protection des données personnelles.
  • Maintenir la cohésion de nos équipes au-delà des départements. Motiver et développer l’esprit positif voulu par les fondateurs.
  • Rendre compte systématiquement des manifestations organisées par le cabinet, ses publications et participations à la vie publique.
  • Augmenter le lectorat et continuer durablement cette aventure, ce lien interne et externe.

Nos remerciements vont à ceux qui écrivent régulièrement dans La Revue, avocats et stagiaires du cabinet, à Antoine Adeline qui s’est investi durablement, à Agnès Bérenger, la cheville ouvrière qui depuis son arrivée en 2004 a assuré la publication de La Revue sans fléchir, mais également à nos lecteurs fidèles sans lesquels cette Revue n’aurait pas de diffusion sur Internet et les réseaux sociaux.

À nouveau et encore, merci à tous et n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse : larevue@squirepb.com.