« Le développement économique durable et la lutte contre la pauvreté en Afrique passent en priorité par […] l’encouragement de la bonne gouvernance, à travers [d’une part], la promotion en Afrique des fonctions de contrôle au sein des entreprises et des organisations publiques et [d’autre part], l’assistance aux populations fragiles dans la défense de leurs droits fondamentaux et dans la lutte qu’elles mènent au quotidien contre la pauvreté ». (Prosper Alagbe, Président du Conseil d’administration d’Africa Compliance Unit.)
Selon la Banque Mondiale, « la bonne gouvernance est la manière avec laquelle le pouvoir est exercé dans la gestion publique des ressources économiques et sociales en vue du développement. » (World Bank, Managing Developpement – The Governance Dimension, Washington, 1996)
La bonne gouvernance est au centre des préoccupations de l’association Africa Compliance Unit. Encourager la bonne gouvernance en Afrique, est en effet primordial au développement économique et social des pays de ce continent.
Les pays africains ont depuis quelques années intégré cet objectif dans le cadre du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), cher au Président Wade, dont l’un des principaux projets est la promotion de la croissance et du développement durables au sein de ces pays.
A ce titre, le Sénégal s’est doté d’un Programme National de Bonne Gouvernance, soutenu par l’Union Européenne.
Outre ce programme, la bonne gouvernance constitue l’élément phare de la mise en place du Document de Stratégies de Réduction de la Pauvreté (DSRP). Il s’agit d’un document de politique économique et sociale pour la croissance et la réduction de la pauvreté. Il constitue également « un cadre de référence des interventions du gouvernement et des partenaires au développement mais aussi des autres acteurs (la société civile, le secteur privé, les collectivités locales) » (Document de Stratégie pour la croissance et la Réduction de la Pauvreté 2006-2010).
Par ailleurs, l’Institut Africain de la Gouvernance a été créé en 2007 à Dakar. Il a pour objectif la mise en place d’un centre d’excellence panafricain afin de promouvoir le concept de gouvernance.
La mise en œuvre effective de la bonne gouvernance s’opère au travers des institutions, mais aussi des entreprises publiques et privées.
Au sein de l’entreprise, le corolaire de la bonne gouvernance est le contrôle interne. Ainsi les normes élaborées par l’OHADA (Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique), notamment en matière de droit des sociétés (répartition des pouvoirs entre les dirigeants, contrôle par les commissaires aux comptes et les associés, information des associés et des tiers) contribuent à la mise en place d’une bonne gouvernance au sein des entreprises africaines.
Africa Compliance Unit a parfaitement intégré le concept. Association de type loi 1901, elle a été créée en janvier 2009 et est présidée par Prosper Alagbe. Le caractère international de cette association ainsi que les compétences variées de ses membres constituent les principaux atouts d’Africa Compliance Unit.
Ses objectifs sont principalement :
• l’amélioration de la qualité des investissements locaux et occidentaux en Afrique dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et la corruption,
• la surveillance de l’utilisation des richesses au profit des populations dans le cadre de la lutte contre la pauvreté,
• le transfert de compétences vers les organisations publiques et privées africaines, sur les fonctions de contrôle et de gestion,
• la diffusion des comportements éthiques et déontologiques au sein des organisations publiques et privées opérant dans les pays africains,
• la défense en Afrique et dans le monde des droits des populations africaines fragiles.
Depuis sa création, Africa Compliance Unit a mis en œuvre plusieurs actions concrètes dont, la publication d’un livre intitulé « Impact des banques sur la corruption en Afrique » écrit par le président de l’association, Prosper Alagbé.
Ce livre analyse les différents moyens utilisés pour le blanchiment des capitaux illicites africains et propose des solutions pour réduire la fuite des capitaux détournés de l’Afrique vers les paradis fiscaux et l’étranger ; ceci à travers une analyse pertinente de plusieurs scandales financiers, la découverte de la fonction Conformité au sein des banques et une étude comparative des règlementations qui encadrent la lutte contre la corruption et le blanchiment de capitaux en Europe et dans certains pays africains.
Un colloque « Investissement éthiques en Afrique : les clés du succès » a également été organisé le 28 novembre 2009 au Palais du Luxembourg. Il a réuni plusieurs spécialistes de l’Afrique et des enjeux éthiques des affaires, à savoir des universitaires et praticiens de haut niveau. Animé par Prosper Alagbe, et Pierre Berthelot, Vice-président d’Africa Compliance Unit, les thèmes abordés étaient notamment :
• l’impact de la réglementation bancaire sur l’éthique des affaires entre la France et l’Afrique,
• la croissance verte, un modèle de développement pour l’Afrique ?
• le statut du risque dans la finance islamique (au regard des pays africains)
• le rôle du continent africain dans la finance offshore.
Parmi les projets de cette association, on retiendra le lancement de la « liste Africa World Business Trust 2010 ». L’objectif est de recenser les partenaires d’affaires fiables intervenant en Afrique. Etablie sur la base de l’appréciation d’un ensemble d’éléments allant de l’éthique, la bonne gouvernance à la responsabilité sociale des sociétés ou organisations postulantes, la liste sera mise à jour annuellement. Elle pourra être consultée par les entreprises et investisseurs intéressés par le marché africain, et qui souhaitent connaitre leurs éventuels partenaires économiques.
Pour plus d’informations
www.africacompliance.com – africacompliance@laposte.net