Tout comme plusieurs de ses concurrents, la société mère du groupe Free a pris la décision de mettre un terme à l’activité de sa filiale Iliad Gaming.
Cette société avait obtenu sa licence en juin 2010 pour les paris sportifs et le poker. Toutefois, confrontée aux rigidités de la loi et à la rudesse de la concurrence, il lui a été très difficile de s’imposer sur le marché français.
Confrontée à une perte de plus de 2,8 millions d’euros en 2011, ni l’Euro 2012, pas plus que les prochains jeux olympiques, n’ont permis d’entrevoir un redressement de la situation.
Comme le rappelait récemment l’ARJEL, pas moins de sept opérateurs ont déjà cessé leur activité. La société WINGA (poker) vient aujourd’hui de faire le même choix contribuant à allonger cette liste.
Ce mouvement de concentration était annoncé et prévisible, beaucoup ayant cru que l’ouverture allait permettre de « juteux profits », alors qu’en réalité, seul l’Etat et les acteurs historiques et internationaux du secteur (pouvant compenser les pertes française par leur gains hors France) semblent tirer leur épingle du jeu.
Tant le PMU, que la Française des Jeux, opérateurs historiques, sortent grands vainqueurs de l’ouverture du marché avec des revenus en hausse.