L’année passée a été très contrastée, avec (1) une augmentation de 20 % des mises dans les paris sportifs, (2) une légère baisse inédite des paris hippiques (1%) (3) et une chute importante des mises en cash-games (poker) à hauteur de 18%. La tendance est donc en très léger replis, le montant des recettes fiscales passant de 327 à 325 M€ en 2013 (www.arjel.fr/Marche-des-jeux-en-ligne,1080.html).

L’année 2014, riche en évènements sportifs, avec les jeux olympiques d’hiver à Sotchi et la coupe du monde de football au Brésil, devrait en principe assurer un maintien de l’attrait des paris sportifs et même leur légère croissance ; il est plus difficile de se prononcer sur le sort du poker et des paris hippiques.

Le Président de l’ARJEL a pris la décision de quitter ses fonctions et de passer la main, à l’issue de plusieurs années de travail intense, marquées par les premiers pas de l’ouverture du secteur des jeux en ligne. Gageons que son successeur déploiera la même énergie pour relever les nombreux défis qui l’attendent, notamment pour pérenniser le secteur, rassurer les acteurs, contribuer à un développement croissant du marché, et à une protection maximale des joueurs.

La réduction récente du budget de l’ARJEL de 7,5% (plan d’économie global du gouvernement) limitera naturellement ses capacités, mais ne devrait pas entamer ses ambitions de régulations et de coopération avec les autres autorités à l’étranger, et la Commission, dans le cadre de l’uniformisation du marché européen des jeux en ligne.