Chers lecteurs,

Il est difficile de ne pas relever que cette parution de rentrée de la Revue (version pdf) est le numéro 150. Pour nos premiers et fidèles « abonnés » qui nous lisent depuis 1995, cela fait 150 fois que nous les abreuvons de nos idées, de nos sarcasmes et élucubrations. Un petit relookage de La Revue (toujours la version pdf) s’impose. Donc, chose faite. A vous de juger.

C’est l’occasion de vous remercier, non seulement de votre fidélité, mais de vos encouragements. La Revue n’existerait pas sans votre soutien et un nombre toujours croissant de lecteurs. Vous êtes plus de mille à nous lire chaque mois, sans compter les internautes qui se connectent sur notre site des dizaines de fois par jour, non pas pour connaître la météo, mais pour savourer les bons petits articles que nous avons mitonnés pour vous.

Il faut que vous soyez plus nombreux à nous écrire, à dialoguer et à nous faire part de vos commentaires et suggestions. Vous avez la parole et une rubrique vous est destinée, nous publierons sans censure vos articles et commentaires.

Nos remerciements vont également aux avocats et stagiaires du cabinet, écrivains à leurs heures perdues, sans lesquels La Revue n’existerait pas et à Agnès Bérenger qui depuis plusieurs années assume le rôle ingrat, mais essentiel, de chef de la rédaction.

Je pensais d’abord compléter l’éditorial d’Antoine en vous parlant du Cavalieri qui fait de plus en plus cavalier seul, des ambitions politiques de notre judoka national médaillé ou de l’abbaye de Clairvaux, dont les années carcérales sont sur le déclin. Que le salon de l’élevage se tienne en ce moment à Rennes, cerné par les nitrates, n’est pas étonnant, le lait distribué gratuitement en ce mois de septembre n’en sera que meilleur.
J’aurais aimé que nous parlions du vin made in Hong Kong avec des raisins importés d’Italie et des Etats-Unis ; le vignoble français n’a pas été tenté par cette exportation de nos produits du terroir pour faire du vin chinois. Il y avait les espèces en voie de disparition, mais aujourd’hui des groupes de chercheurs, ornithologues et zoologues, viennent de découvrir de nombreuses espèces « inconnues » en Papouasie-Nouvelle Guinée dans des zones vierges difficilement accessibles. Il y aurait aussi des choses à dire sur Hadopi 1, 2, 3, Estrosi et Molex, Port-Gentil, le passage du 68 au 620, les tribulations de Naypyidaw, la mystérieuse nouvelle capitale de la Birmanie ou devrais-je dire de Myanmar du nom de cette tribu de robustes guerriers, de Bayrou qui penche de gauche à droite, insensible au tournis, du plus grand trou du monde, vous aurez deviné qu’il s’agit de la sécu, des pas de danse de Carla avec Woody, mais arrêtons cette énumération fastidieuse.

Parmi les anniversaires, retenons que le mur de Berlin s’est écroulé il y a presque vingt ans et qu’il y a soixante ans naissait la République populaire de Chine, dont l’anniversaire sera fêté dignement le 1er octobre, alors qu’il y a précisément douze mois, le 15 septembre 2008, Lehman Brothers était déclaré en faillite.

J’ai relevé pour vous dans le quotidien gratuit Métro une publicité intitulée « licenciements, harcèlements, différents conflits, arnaques, litiges, problèmes, protégez-vous pour 6 euros par mois ». Si cela vous intéresse, l’annonce mentionne le site www.direxijuris.fr ou un numéro vert. Où est l’arnaque ? Ou s’agit-il de l’exercice illégal d’une profession réglementée ?

Faut-il vous recommander la lecture de « Chirac s’emmerde » de Théodore Musard et Achille Wolfoni ? Je ne peux rien vous en dire, n’ayant pas lu cet ouvrage et n’ayant pas l’intention de le faire. Par contre, j’ai admiré les belles photos de Jacques et François en goguette à Saint-Tropez en période estivale. Il y avait aussi celles montrant la même paire sur les canaux de Venise en hors-bord présidentiel. Lisez plutôt un petit texte d’Eric Holder, « La Baïne » ou « Bienvenu parmi nous ». C’est frais, vite lu et pas cher (Points).

Un éditorial ne suffirait pas pour vous décanter le travail de toutes les commissions et les rapports savants commandés par notre Président à des personnalités de premier plan parfois en préretraite, mais Antoine vous a déjà dit quelques mots sur le rapport Léger. Il faudrait évoquer le rapport de la Commission Stiglitz sur « la mesure de la performance économique et du progrès social », mais il faudra commencer par le lire. Il fallait oser mettre en échec le PIB.

Chez Hammonds Hausmann, la vie continue et les clients, vous en particulier, malgré la crise, continuent à nous faire confiance. Nous nous efforçons toujours de vous donner satisfaction par nos conseils souvent avisés, c’est ce que vous nous dites, tout en tenant compte de vos problèmes et de vos contraintes.

Bonne rentrée et bonne sortie de crise, à très bientôt,