Les défaillances d’entreprises se sont établies à un niveau élevé au cours de l’année 2011 et de très nombreuses PME, particulièrement fragilisées par la crise de ces trois dernières années, ont été touchées.

Le nombre de défaillance était d’approximativement de 55.000 par an avant la crise et il a connu, à partir de l‘été 2008, une nette progression jusqu’en 2009 (63.000) pour redescendre ensuite vers 60.000 en 2010, chiffre quasiment identique en 2011.

Cette stabilisation devrait être de courte durée, certains prévoyant déjà une augmentation de 10% des défaillances d’entreprise pour l’année 2012. En cause, le ralentissement économique mondial, conjugué au resserrement généralisé des politiques monétaires et budgétaires.

Nombre d’entreprises touchées en 2011 sont des TPE (très petites entreprises de moins de 5 salariés), pourtant, il est remarquable de constater que 409 sociétés de plus de 50 salariés ont déposé le bilan, soit une augmentation de 10% par rapport à 2010. Il est important de noter que ces faillites ont impliqué la suppression de près de 247.000 emplois en 2011.

Les entreprises subissent donc de plein fouet la longueur inhabituelle de la crise que nous traversons.
TPE/PME, au cœur de la création de nouveaux emplois

Pour autant, il ressort d’une étude récente de la Commission européenne (16/01/2012) qu’entre 2002 et 2010, les TPE/PME ont assuré 85% de la création de nouveaux emplois dans l’Union européenne.

La croissance annuelle du nombre d’emplois offerts par les PME a dépassé celle des grandes entreprises (1% contre 0.5% de croissance).

Les micro-entreprises ou TPE de moins de 10 salariés sont les plus actives puisqu’elles ont créé plus de 58% des emplois nouveaux.

Il est aussi à noter que les entreprises de moins de 5 ans concentrent en valeur absolue la majorité des emplois créés.

Il est donc essentiel de tout mettre en œuvre pour favoriser la création d’entreprise.

En terme sectoriel, les sociétés de services aux entreprises ont créé plus d’un quart de ces nouveaux emplois (27%).